Des grillons dans votre pain ?
.
wrapper2
wrapper
Depuis peu, les entreprises européennes ont été autorisées à utiliser des grillons domestiques (Acheta domesticus) comme ingrédients dans divers produits alimentaires. Ceci sans qu’il soit nécessaire de le mentionner sur l’étiquette du produit. Qu’est-ce que cela signifie pour les consommateurs et qu’en est-il du V-Label ?
La liste des produits concernés comprend des produits de boulangerie comme le pain, les petits pains multigrains, les crackers, les gressins, les barres de céréales et les biscuits, ainsi que les sauces, les pizzas, les produits à base de pommes de terre transformées, les soupes, les produits à base de chocolat, les noix et les oléagineux, et même la bière. Il s’agit donc de produits dans lesquels les consommateurs ne s’attendent généralement pas à trouver des ingrédients d’origine animale.
L’utilisation d’insectes dans les produits alimentaires présente des inconvénients évidents. Non seulement pour ceux qui souhaitent éviter les ingrédients d’origine animale, mais aussi pour de nombreux autres consommateurs. L’utilisation de grillons peut notamment être problématique pour les personnes allergiques aux crustacés, aux mollusques ou aux acariens, ce qui pourrait accroître les risques pour la santé.
Par ailleurs, manger des insectes n’est pas au goût de tout le monde. Selon l’enquête de la Food Standards Agency (FSA), à laquelle 1 930 adultes ont participé, 67 % d’entre eux ont déclaré qu’ils n’étaient pas prêts à goûter aux insectes comestibles. Seuls 13 % d’entre eux pourraient se laisser convaincre si les insectes pouvaient être consommés sans danger et 11 % s’ils avaient l’air appétissants. L’aversion et la néophobie (la peur d’essayer quelque chose de nouveau, qui peut être particulièrement présente lorsqu’on parle de nouveaux produits alimentaires) sont clairement des obstacles à surmonter.
De plus, l’empreinte écologique de ces insectes en tant qu’aliment reste encore importante : chaque kilo de grillons domestiques nécessite encore 1,7 kg d’aliments pour animaux et produit 20 % des émissions de méthane de la production de viande bovine. Les marques qui veulent être identifiées comme durable et écologiquement responsables feraient mieux de se concentrer sur l’offre de produits veggie.
Les consommateurs exigent de plus en plus de transparence en ce qui concerne les produits alimentaires qu’ils achètent. Il peut s’avérer fastidieux de devoir prêter attention à une nouvelle certification ou de lire la liste des ingrédients pour s’assurer qu’un produit est exempt de criquet.
Parmi tous les consommateurs européens ayant identifié le V-Label sur des produits, 60 % ne vérifient jamais ou rarement les ingrédients d’un produit labellisé pour voir s’il est végétarien ou végétalien. Ces consommateurs associent le label aux produits exempts d’ingrédients d’origine animale et considèrent que ces produits sont plus sains (69 %) et plus fiables (59 %).
L’utilisation du V-Label : la solution toute trouvée!
Pour le V-Label, les insectes appartiennent à la catégorie des animaux et sont donc exclus en tant qu’ingrédients ou additifs dans la production pour les gammes végétariennes et végétaliennes du label! Tous les détenteurs de la licence doivent énumérer clairement tous les ingrédients et additifs, et indiquer s’ils sont végétariens ou végétaliens (selon les critères du V-Label). Cela s’applique également aux ingrédients et additifs qui ne sont pas légalement tenus de figurer sur la liste des ingrédients d’une étiquette. Nous veillons aux détails, pour que vous et vos clients n’ayez pas à le faire!